Mercedes Classe B : modèles à éviter et bons choix

Mercedes Classe B : modèles à éviter et bons choix

Mercedes Classe B : Les modèles à fuir absolument (et ceux qui valent le coup)

Vous pensez acheter une Mercedes Classe B d’occasion ? Attendez un instant. Sous ses airs de petite familiale premium et rassurante, la Classe B cache quelques versions qui ont fait suer bien des propriétaires. Entre boîtes automatiques capricieuses, moteurs fragiles et gadgets électroniques qui rendent l’âme trop tôt, certaines années sont tout simplement à bannir. Et d’autres, au contraire, peuvent être de véritables bonnes affaires. Installez-vous. Voici le vrai décryptage des Mercedes Classe B : sans langue de bois, sans blabla inutile. Juste les faits, les vrais.

Résumé rapide : Mercedes Classe B : modèles à éviter ou à acheter

GénérationAnnéesModèles à éviterModèles recommandésProblèmes fréquentsPoints à vérifier avant achat
W2452005–2011Tous (boîte Autotronic, essence)AucunBoîte CVT fragile, chaîne de distri, électroniqueBoîte remplacée ? Entretien complet ?
W2462011–2018B180/B200 CDI (avant 2015)B180/B200 essence (après 2015)Injecteurs, FAP, vanne EGR, boîte 7G-DCTVidange boîte faite ? Version restylée ?
W2472019–aujourd’huiAucun majeur identifiéTous, surtout essence 160/180FAP (diesel en ville), bugs MBUX occasionnelsHistorique complet ? État logiciel et connectivité ?

Première génération (2005–2011) : évitez-la comme la peste

Mercedes Classe B : modèles à éviter et bons choix

On commence par la Classe B W245. À sa sortie, elle avait tout pour plaire : une ligne sobre, un espace généreux et le logo Mercedes pour flatter l’ego. Mais très vite, le vernis a craqué. Et pas qu’un peu. Le plus gros problème ? La boîte Autotronic. Une boîte automatique à variation continue censée être douce et moderne. En réalité ? Une catastrophe ambulante. Elle grogne, elle patine, elle casse parfois avant 100 000 km. Un vrai cauchemar.

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Les moteurs essence, eux, ont aussi leur lot de casseroles. Certains blocs souffrent de problèmes de chaîne de distribution. Une réparation qui peut dépasser 2000 €… si elle n’explose pas le moteur avant. Et je ne vous parle même pas des bugs électroniques, des plastiques qui vieillissent mal ou des suspensions à changer trop souvent. Bref, cette génération, c’est un peu comme un ancien téléphone haut de gamme aujourd’hui : ça a mal vieilli, et ça coûte cher à réparer.

Verdict ? À éviter absolument.

Deuxième génération (2011–2018) : mieux, mais pas parfaite

On passe à la Classe B W246, sortie en 2011. Là, Mercedes a corrigé pas mal d’erreurs. Fini l’ancienne plateforme, place à une base plus moderne, plus rigide, plus agréable à conduire. Mais attention, tout n’est pas rose. Les moteurs diesel 180 CDI et 200 CDI des premières années, vous pouvez les regarder… de loin. Vanne EGR encrassée, injecteurs qui claquent, FAP qui sature si vous faites de la ville : ça sent l’atelier à plein nez.

Côté boîte auto, la fameuse 7G-DCT fait son entrée. Agréable à l’usage, oui, mais uniquement si elle a été bien entretenue. Sinon, attendez-vous à des à-coups, ou carrément un remplacement complet (facture salée garantie). Le restylage de 2015 améliore l’ensemble : design plus moderne, matériaux revus, fiabilité plus maîtrisée. Si vous visez cette génération, tablez sur une essence B180 ou B200 après 2015. Fiables, nerveuses, plus économiques à entretenir.

Verdict ? Un bon compromis, à condition de choisir la bonne année et le bon moteur.

Troisième génération (2019–aujourd’hui) : le meilleur… et le plus cher

Voici la Classe B W247. Là, on change de registre. L’extérieur est plus dynamique, l’intérieur fait un bond technologique, et l’ambiance à bord est enfin au niveau du badge. Vous avez droit à l’écran XXL, au système MBUX avec commandes vocales, à la conduite semi-autonome… la totale. Côté moteur, c’est globalement fiable. Les blocs essence 160 et 180 font bien le job pour une conduite quotidienne. Les diesels sont solides, mais comme toujours : évitez les trajets courts, sinon le FAP va vite se rebeller.

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Le problème, ici, c’est surtout le prix. En neuf comme en occasion récente, les tarifs sont élevés. Et l’entretien, bien qu’amélioré, reste à la hauteur de la marque : coûteux. Mais si votre budget le permet, c’est clairement la Classe B la plus réussie.

Verdict ? Un excellent choix si vous pouvez vous le permettre.

Le vrai problème de la Classe B : la fausse image de voiture « fiable et rassurante »

Mercedes Classe B : modèles à éviter et bons choix

Beaucoup de gens achètent une Classe B en pensant qu’elle est « fiable » parce que c’est une Mercedes. Mais ça ne fonctionne pas comme ça. Mercedes, c’est du haut de gamme, oui. Mais une Classe B mal entretenue ou mal choisie, c’est une source d’ennuis et de dépenses. La preuve ? Sur les forums spécialisés, les témoignages d’anciens propriétaires pleuvent : soucis de boîte, pannes électroniques, défauts d’étanchéité, clim capricieuse, écran multimédia qui plante…

Ce qui fait la différence, ce n’est pas juste le logo sur le capot. C’est l’année, le moteur, l’entretien.

Mercedes Classe B : Ce qu’il faut vraiment vérifier avant d’acheter

Avant de signer, posez-vous ces questions :

  • La boîte auto a-t-elle été vidangée régulièrement ?
  • Le carnet d’entretien est-il complet et tamponné ?
  • Le moteur essence a-t-il une distribution par chaîne ou courroie ?
  • Le modèle vient-il de chez un particulier ou d’un pro ?

Faites toujours un essai complet. Écoutez le moteur, testez tous les boutons. Et surtout, ne vous laissez pas séduire uniquement par l’écran central ou les sièges en simili. Une voiture bien entretenue, c’est ça la vraie bonne affaire.

Alternatives à considérer si vous voulez dormir tranquille

Si vous cherchez une compacte familiale fiable sans vous ruiner, plusieurs options valent le détour.

  • BMW Série 2 Active Tourer : plus dynamique, très bien fini, fiable en essence.
  • Volkswagen Golf Sportsvan : pratique, sobre, excellente fiabilité si bien suivie.
  • Toyota Verso : moins glamour, mais presque increvable. Un réel chameau.
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La première Classe B ? Un vrai piège à problèmes. La deuxième ? Un modèle correct si vous choisissez bien. La troisième ? Une réussite, mais à un prix élevé. Dans tous les cas, ne vous laissez pas avoir par le logo. Prenez le temps d’analyser chaque annonce, d’essayer la voiture, de poser des questions, et d’éviter les années noires. Une Classe B peut être un bon achat, mais uniquement si vous choisissez avec la tête, pas avec les yeux.

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